Les opposants les plus virulents à l’usage de la voiture individuelle brandissent régulièrement l’argument de la « vitesse » comme la cause de tous les maux qui accablent la circulation routière. Abaisser les limitations de vitesse permettrait ainsi de diminuer le nombre de morts sur les routes en même temps que de réduire les émissions polluantes, tout en améliorant la qualité de vie des usagers. De quoi sauver la Planète, ni plus, ni moins.
Pour ces extrémistes, toutes les occasions sont donc bonnes pour mettre en frein à la mobilité des Français. Heureusement, « 40 millions d’automobilistes » est sur tous les fronts et prend à cœur la préservation d’un système de limitations de vitesse équilibré et accepté du plus grand nombre, garant à la fois de la sécurité des usagers et de l’efficacité des déplacements et des échanges.
Depuis l’entrée en vigueur du permis de conduire à points en 1992, le système de retrait et de restitution des points aux titulaires a largement évolué. L’association "40 millions d’automobilistes" travaille notamment à l’assouplissement des sanctions pour les petites infractions.
Ainsi, en 2010, l’association obtient la réduction du délai de récupération d’un point à 6 mois (au lieu d’un an auparavant) pour les excès de vitesse de moins de 20 km/h. La même année, grâce à "40 millions d’automobilistes", il devient possible de suivre un stage de récupération de points une fois par an au lieu d’une fois tous les 2 ans auparavant.
En 2023, après avoir, des années durant, mis la pression sur les Pouvoirs publics en dénonçant la traque au moindre km/h de trop, après avoir pointé du doigt la réglementation française particulièrement sévère sur ces petits excès de vitesse et avoir fait du bruit dans les media, "40 millions d'automobilistes" obtient la fin du retrait de point pour les petits dépassements de vitesse. Une mesure effective depuis le 1er janvier 2024.
Alors que la loi ZFE-m prévoit d'exclure de la circulation 1 automobiliste sur 2 de 43 métropoles françaises, la mobilité des Français est plus que jamais menacée. L'association "40 millions d'automobilistes" opère alors un travail titanesque de communication pour sensibiliser et alerter aux dangers de la mesure : en mai 2023, l'opinion publique se retourne ainsi contre la loi ZFE-m. 86% des répondants à la consultation publique du Sénat sur les ZFE sont défavorables au projet.
Une proposition de loi est présentée pour supprimer les Zones à Faibles Émissions, mais sera rejetée de peu par l'Assemblée nationale (94 voix pour et 109 contre).
Fin 2022, le vent commence à tourner au sommet de l'État : le Gouvernement publie un décret visant à donner une dérogation à certaines métropoles initialement concernées par le projet. Certaines agglomérations (a priori une dizaine) échapperont ainsi à la loi ZFE-m si leurs "concentrations moyennes annuelles en dioxyde d’azote (NO2) sont inférieures ou égales à 10 μg/m3", et ce "au moins trois années sur les cinq dernières années".
À travers des pétitions lancées dès les prémices de la mesure, l'association "40 millions d'automobilistes" mobilise massivement les usagers. La dernière en date propose de laisser circuler dans les ZFE tous les véhicules ayant passé avec succès le contrôle technique (qui comprend dorénavant un volet "pollution" renforcé), quelle que soit leur catégorie Crit'Air.
Cette proposition est par ailleurs défendue par "40 millions d'automobilistes" en audition auprès de la mission "flash" du Sénat sur les ZFE, en avril 2023. Elle y trouvera l'écho qu'elle mérite : le Sénat évoque la proposition de l'association pour désamorcer la bombe sociale à retardement qui se profile.
Le 10 juillet 2023, face à la pression et à la grogne montante, le Gouvernement annonce un assouplissement important des modalités d’application des ZFE prévues par la loi "Climat et Résilience" : seules 5 agglomérations sont finalement concernées par l’obligation de mise en œuvre d’une ZFE selon le calendrier légal.
Le 7 décembre 2023, les Eurodéputés membres de la commission Transport du Parlement européen adoptent les modifications apportées par Karima Delli, leur rapporteure, à la directive européenne relative au permis de conduire. Parmi elles figure la remise en cause du permis de conduire à vie, en conditionnant le renouvellement administratif du titre de conduite à une visite médicale obligatoire pour tous, tous les 15 ans.
Le 19 février 2024, "40 millions d'automobilistes" lance la pétition "Touche pas à mon permis" pour faire barrage à ce projet. L'association fait beaucoup de bruit dans les media, propulse le sujet dans les débats, et parvient à mobiliser 136800 signataires contre la mesure en à peine 10 jours.
Le 28 février 2024, le vote a lieu au Parlement européen, qui rejette l'amendement de Karima Delli.
L’association « 40 millions d’automobilistes » bénéficie, au sein de sa commission juridique, de l’aide d’avocats spécialisés en droit routier. C’est ainsi qu’elle a pu, à plusieurs reprises, défendre les droits de milliers d’automobilistes verbalisés à tort.
En 2008, l’association révèle une importante faille dans la loi encadrant la verbalisation du stationnement payant et parvient à faire annuler des milliers de procès-verbaux dressés en toute illégalité à l’encontre d’automobilistes.
En 2013, un radar de vitesse situé sur la voie rapide entre Rennes et Nantes flashe à tout-va, suite à l’abaissement de la limitation de vitesse de 110 à 90 km/h pour cause de travaux. En moins de 3 jours, ce sont ainsi 8 000 automobilistes qui font les frais de ce changement soudain de réglementation. À force de sollicitations auprès du Préfet d’Ille-et-Vilaine, « 40 millions d’automobilistes » obtient l’amnistie pour tous les usagers concernés.
Le même scénario se reproduit en 2015, sur la rocade toulousaine. Une fois de plus, l’association monte au créneau et dénonce le défaut de signalisation de la nouvelle limitation de vitesse en amont d’un radar chantier hyperactif. Grâce à l’action de « 40 millions d’automobilistes », les contraventions sont annulées par le Préfet de Haute-Garonne.
La Cour des comptes a publie son évaluation de la politique publique de sécurité routière dans laquelle elle suggère de décrocher du tout-radar. Des conclusions qui vont dans le sens de ce que martèle l’association "40 millions d’automobilistes" depuis plusieurs années.
Avec le développement, à partir de 2003, du système de contrôle-sanction automatisé (les fameux radars de vitesse), il est devenu de plus en plus difficile pour l’usager régulier du réseau routier de préserver le capital points de son permis de conduire. À ce titre, les avertisseurs de zones de danger constituent un outil favorisant à la fois la sécurité de l’automobiliste – puisque la communauté fournit en temps réel les informations utiles pour mieux appréhender les conditions de conduite (accidents, obstacles, ralentissements, météo…) – et à la préservation de son permis de conduire, en rappelant le positionnement des radars contrôlant la vitesse des véhicules, ceux-ci étant déjà indiqués en amont par un panneau de signalisation routière.
Or, en 2011, suite à un mois d’avril décevant du point de vue de la mortalité routière, le Gouvernement envisage d’interdire toute utilisation en France d’un appareil signalant aux usagers la présence de radars. L’association dénonce alors une mesure irréfléchie, prise sous le coup de l’émotion et sans fondement scientifique. Grâce à la mobilisation de « 40 millions d’automobilistes », des usagers et des professionnels du secteur, les avertisseurs de zones de danger sont aujourd’hui toujours autorisés.
Les futures victoires de « 40 millions d’automobilistes »
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