[Mise à jour du 27/11/2018]
Le Président de la République devait répondre aux revendications des Français révoltés par la hausse des taxes en tous genres et la baisse du pouvoir d’achat. Mais alors que ceux-ci demandent des mesures concrètes pour enrayer la crise que traversent actuellement les citoyens français les moins favorisés, Emmanuel Macron n’a pas su répondre à leurs attentes. Pour l’association "40 millions d’automobilistes", le Président de la République continue de mépriser les automobilistes et ne leur promet que la poursuite d’une politique économiquement et socialement injuste.
Pour "40 millions d'automobilistes", la transition énergétique est certes nécessaire, mais elle ne peut en aucun cas se faire en empilant taxes et mesures coercitives comme Emmanuel Macron le fait depuis le début de son mandat. La "trajectoire carbone" qu’il a dessinée vise, ni plus ni moins, à prendre 15 milliards d’euros de taxes dans la poche des automobilistes au cours du quinquennat.
Or, la seule solution qu’il leur donne en contrepartie, c‘est d’investir pour changer de voiture. Se rend-il seulement compte de l’aberration de cette politique qui ambitionne de sauver la planète en appauvrissant jusqu’à l’extrême les Français les plus faibles ? Les automobilistes attendaient des réponses concrètes et immédiates pour redresser leur pouvoir d’achat et améliorer leur qualité de vie, mais ils n'auront eu que des jolies formules consensuelles...
Le discours du Président de la République ne laisse ainsi aucun doute quant à son mépris des revendications, pourtant légitimes, portées par les citoyens ; Emmanuel Macron prétend, sur un ton faussement empathique, entendre et comprendre "la colère" et "le ressentiment" des Français à l’égard de la politique fiscale qu’il met en œuvre, mais rejette dans le même temps tout geste en leur faveur. La concertation qu’il propose ne sera à coup sûr qu’une parodie de démocratie. Et le principe d’une TICPE "flottante" tel qu’évoqué par le Président de la République ne peut constituer qu’une mesure d’urgence et en aucun cas une solution pérenne au problème de la baisse du pouvoir d’achat.
Ce que les automobilistes veulent – et il faut qu’Emmanuel Macron l’entende une bonne fois pour toutes – c’est une baisse mesurable et durable des taxes sur les carburants.
[Article publié initialement le 14/11/2018]
Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé un éventail de dispositifs pour soulager les Français du prix élevé des carburants, parmi lesquels l’élargissement du chèque-énergie et l’augmentation de la prime à la conversion. Mais pour l’association "40 millions d’automobilistes", ces mesurettes ne calmeront pas la colère des automobilistes acculés par la politique fiscale menée par Emmanuel Macron, car ceux-ci ne demandent qu’une chose : la baisse des taxes.
Depuis plusieurs semaines, la grogne gronde parmi les automobilistes en raison de la hausse démesurée du prix des carburants directement liée à l’alourdissement de la fiscalité sur ces produits.
Pour faire entendre leur colère, le mouvement des "gilets jaunes" prévoit un "blocage" des routes françaises le 17 novembre. À 3 jours de ces rassemblements, le Premier ministre a tenté de désamorcer l’ire des automobilistes en annonçant des aides financières pour les foyers les plus modestes et les gros rouleurs. Mais pour l’association "40 millions d’automobilistes", le compte n’y est pas.
D’une main, on a pris plus de 3 milliards d’euros dans la poche des automobilistes cette année, rien qu’avec la hausse de la TICPE sur les carburants. Et aujourd’hui, le Premier ministre, magnanime, espère éteindre l’incendie allumé par le Gouvernement en rendant quelque 500 millions d’euros à travers une série de mesurettes qui ne répondent en aucun cas aux besoins et aux attentes des Français. Pour les automobilistes, la seule issue possible est la baisse des taxes.
L'association "40 millions d’automobilistes" estime que tant que le Gouvernement n’aura pas accédé à cette requête, il a tout à craindre de leur colère.
Les membres du Gouvernement ont un égo démesuré, qui consiste à ne pas reconnaître qu’ils ont fait une erreur en augmentant à ce point la fiscalité sur les carburants. Et pour ne pas perdre la face, pour ne pas admettre que la colère des Français est légitime et que leurs revendications sont justes, ils préfèrent aujourd’hui élaborer une usine à gaz – des mesures sur des mesures – à destination des automobilistes (mais pas tous, sous certaines conditions strictes, et seulement pour un temps…).
Il va falloir qu’Emmanuel Macron comprenne qu’il ne suffit pas de traverser la route pour trouver du pétrole ! Écoutons les Français : baissons les taxes.