Jeudi 12 janvier 2023, la proposition de loi (RN) visant à supprimer les Zones à Faibles Émissions (ZFE) était débattue à l'Assemblée Nationale et soumise au vote. Après de vifs échanges pointant du doigt l'aspect anti-social de la loi ZFE-m, la proposition de loi a été rejetée par 109 parlementaires, contre 94 voix en sa faveur.
En septembre 2022, l'association "40 millions d'automobilistes" annonçait avoir travaillé sur une proposition de loi visant à supprimer le principe des Zones à Faibles Émissions (ZFE).
La loi ZFE-m impose en effet à toutes les métropoles de plus de 150000 habitants d'interdire dans leur périmètre la circulation des véhicules Crit'Air 3, 4, 5 et non classés, avant le 31 décembre 2024. Un véritable cataclysme, puisque ces interdictions de circulation concernent le véhicule de la moitié des Français qui se verront interdire, dans moins de 2 ans, l'accès à 45 grandes et moyennes agglomérations de l'Hexagone.
Rappelons que le Gouvernement prévoit en outre la verbalisation automatique de tous les contrevenants pour le second semestre 2024, par système de lecture des plaques d'immatriculation dans lesdites ZFE.
La proposition de loi (déposée par le Rassemblement National) visait donc à supprimer le principe des ZFE.
Soumise au vote jeudi 12 janvier 2023, la proposition de la loi "visant à supprimer les Zones à Faibles Émissions mobilité" a recueilli 94 voix pour, et 109 voix contre.
Il s'en est fallu de peu pour enfin désamorcer la bombe à retardement sociale qui se profile.
L'alerte lancée par "40 millions d'automobilistes" autour du danger des ZFE pour la mobilité des Français, ainsi que la grogne montante ont déjà permis l'obtention d'un décret qui permet à une dizaine des agglomérations initialement concernées d'échapper à la loi ZFE-m.
Mais pour l'association, cela n'est pas suffisant : il faut sauver la mobilité d'un maximum d'entre vous !
Face au rejet de la proposition de loi visant à supprimer les ZFE, la mobilisation de chacun devient plus que jamais un levier d'action essentiel.
Signez maintenant la pétition de "40 millions d'automobilistes" pour faire barrage à cette mesure :