L'indemnité inflation ne permet pas aux Français d'affronter la nouvelle flambée des prix des carburants
Les prix de l’essence Sans Plomb 95 et du gazole ont bondi respectivement de +24% et +25,3% depuis le 1er janvier 2021, compliquant encore davantage le quotidien des automobilistes. L'association "40 millions d'automobilistes" demande au Président de la République de prendre des mesures urgentes pour limiter les augmentations tarifaires que subissent les Français à la pompe.
Prix des carburants : les automobilistes toujours en difficulté
Depuis plusieurs mois, les énergies et en premier lieu les carburants routiers connaissent une hausse inédite de leur tarification, mettant dangereusement en péril le pouvoir d’achat des Français. En réponse à la grogne des automobilistes, le Premier ministre Jean Castex annonçait, le 21 octobre dernier, le versement automatique d’une "indemnité inflation" d’un montant de 100€ à tous les Français gagnant moins de 2000€ par mois.
Cette "prime de fin d’année" était censée les aider à faire face aux dépenses supplémentaires engendrées par la hausse générale des prix. Côté carburant, le litre de gazole coûtait alors en moyenne 1,57€ à la pompe, et celui du litre de SP 95 1,67€.
La plupart des Français ont aujourd'hui reçu "l’indemnité inflation" sur leur dernier bulletin de salaire de 2021 mais, surtout, ils payent toujours plus cher leur carburant : à cette date, le SP 95 est affiché en moyenne à 1,70€/L et le gazole à 1,62€/L.
Ainsi, l’intervention gouvernementale n’aura éteint que le feu médiatique nourri par la colère des usagers de la route désarmés face à la flambée des prix, sans pour autant leur donner de véritable solution pour affronter cette situation.
En réaction, l’association "40 millions d’automobilistes" appelle de nouveau les usagers à se mobiliser sur sa pétition en faveur de la baisse des taxes qui pèsent sur les carburants routiers, seule mesure permettant d'agir significativement sur les prix affichés à la pompe :
