Ils sont déjà présents dans les Métropoles de Grenoble, d’Annecy, de Lyon et de Paris : les radars de covoiturage, pour contrôler le respect des voies dédiées au covoiturage, devraient se multiplier au rythme de ces voies dans les prochaines années, comme dans les métropoles de Strasbourg, Rennes, ou encore Lille.
De plus en plus de municipalités et métropoles annoncent leur souhait de supprimer des voies de circulation pour tous afin de les dédier au covoiturage, aux véhicules de transport en commun et aux taxis. Symbolisées par un losange peint sur la route (voir image d’illustration de l’article) et par un panneau représentant un losange blanc sur fond bleu, leur objectif consisterait à favoriser le recours à ces modes de déplacement en créant une voie dédiée, supposément plus fluide car moins empruntée… Quitte à créer davantage de congestion sur les autres voies, alors que les bouchons représentent la pire situation en matière d'émissions de polluants.
Pour être considéré en situation de covoiturage, il faut être au minimum 2 occupants dans le véhicule. Cela peut-être un parent accompagné de son enfant, un couple, des collègues de travail, deux covoitureurs, etc.
Les radars de covoiturage sont capables de détecter le nombre d’occupants présents dans l’habitacle d’un véhicule au moyen d’une caméra thermique qui va repérer les conducteurs seuls à bord de leur voiture circulant sur une voie de covoiturage. Le cliché tombe ensuite entre les mains d’un agent assermenté, qui va vérifier la matérialité de l’infraction afin que la verbalisation soit dressée.
Les contrevenants s’exposent à une amende forfaitaire de 135€.
Le radar de covoiturage vient donc grossir le catalogue (déjà bien rempli !) des outils de répression automatique à la Française. Jusque là, les radars servaient (officiellement) la politique de sécurité routière ; désormais, ils sont également conçus pour servir les initiatives présentées comme "écologiques" par certaines métropoles.