L'association nationale "40 millions d'automobilistes" et la FEDA, Fédération de la distribution Automobile, étaient présentes ce samedi 19 novembre à Lyon pour alerter sur les dangers de la ZFE du Grand Lyon, dans le cadre de la 5ème étape de l'opération "La Grande Boucle des Exclus".
Pour le moment, la Zone à Faibles Émissions de la métropole de Lyon s'étend sur 5 communes : Lyon (excepté les secteurs du port Édouard Herriot dans le 7e arrondissement, et de Saint-Rambert dans le 9e), Caluire-et-cuire, Villeurbanne, Bron et Vénissieux (sur les secteurs situés à l’intérieur du boulevard périphérique Laurent Bonnevay). À savoir que l’extension du périmètre de la ZFE est en projet.
Depuis le 1er septembre 2022, les véhicules Crit’air 5 et non-classés sont interdits dans la ZFE. Ces restrictions sont applicables 7j/7 et 24h/24, en circulation comme en stationnement.
Selon le calendrier prévisionnel du Grand Lyon, l'exclusion des véhicules Crit'Air 4 devrait intervenir au 1er janvier 2024, puis, un an plus tard, l'interdiction des véhicules Crit'Air 3. Enfin, la métropole de Lyon prévoit d'aller plus loin que la loi ZFE-m en interdisant, dès le 1er janvier 2026, les véhicules Crit'Air 2. Ainsi, d'ici à peine 3 ans, seuls les véhicules électriques et Crit'Air 1 seraient encore admis à la circulation dans la Zone à Faibles Émissions étendue du Grand Lyon.
Samedi 19 novembre 2022, l'association "40 millions d'automobilistes" était à Lyon dans le cadre de son opération "La Grande Boucle des Exclus", pour dénoncer les dangers de la ZFE sur la mobilité des automobilistes du Grand Lyon. Un véritable bombe à retardement sociale selon l'association, puisque le projet de Zone à Faibles Émissions banni en premier lieu les automobilistes n'ayant pas les moyens de troquer leur ancien véhicule par un modèle électrique ou très récent.
Ainsi, "40 millions d'automobilistes" a rencontré ces usagers de la route frappés de plein fouet par les interdictions de circulation, afin de compiler leurs témoignages dans un prochain documentaire. L'association a également mobilisé les media locaux à travers un point presse.
Image d'illustration : capture d'écran du reportage de Le Progrès.