Interrogée à ce sujet par BFMTV lundi 14 novembre 2022, la Première Ministre Elisabeth Borne a une nouvelle fois affirmé que la baisse de la limitation de vitesse à 110 km/h sur les autoroutes n'était pas d'actualité. Une très bonne nouvelle pour les automobilistes et pour l'association "40 millions d'automobilistes", qui avait relancé sa mobilisation contre ce changement de réglementation.
Si Elisabeth Borne n'a pas caché être favorable, à titre personnel, à la baisse de la limitation de vitesse à 110 km/h sur les autoroutes, il semble que la mesure ne soit toujours pas à l'ordre du jour, et ce malgré les coups de pression répétés des aigris verts qui ne cherchent qu’à limiter l’utilisation de la voiture sur fond de flambée des prix des carburants, et sans se soucier des besoins de mobilité des Français.
En effet, le débat a refait surface en octobre alors que le climatologue Jean Jouzel prétendait que 63% des Français étaient favorables à la mesure : une affirmation détricotée par l'association "40 millions d'automobilistes", qui relançait, par la même occasion, sa mobilisation contre le projet.
Interrogée à ce sujet par BFMTV, la Première Ministre a déclaré : "Je pense que ce n'est pas la bonne voie. Je pense qu'on a aussi des gens qui ont besoin de se déplacer sur autoroute et qui peuvent avoir des contraintes de temps".
Pour le moment donc, pas de baisse de la limitation de vitesse à 110 km/h sur autoroute à l'horizon.
La mobilisation de "40 millions d'automobilistes" et des usagers à ses côtés a porté ses fruits pour le moment : mais nous savons que rien n'est acquis et que nous devons faire preuve d'une vigilance accrue pour que les choses ne basculent pas.
Dans un premier temps, la baisse de la limitation de vitesse à 110 km/h sur les autoroutes a été motivée par la sécurité routière. Mais les faits sont têtus : si le réseau autoroutier est celui où l’on roule le plus vite, il est également le moins accidentogène. En outre, en cas d'abaissement de la vitesse maximale autorisée sur le réseau autoroutier, les usagers n'auront plus d'intérêt à emprunter les autoroutes et se déplaceront sur le réseau secondaire, bien plus accidentogène.
C'est ensuite la Convention citoyenne pour le Climat qui a soumis l'idée, au motif de l’environnement donc. Emmanuel Macron avait refusé la proposition, craignant un véritable tollé.
Aujourd'hui, c'est sur fond de flambée des prix à la pompe que les partisans des 110 km/h sur autoroute remettent le débat sur le tapis ; une problématique juste qui pose cependant et avant tout la question de la fiscalité appliquée sur les carburants routiers !
Mais quelle sera la prochaine étape ? Nous devons collectivement continuer à nous montrer forts et unis pour faire face. Inscrivez-vous vite à la newsletter de "40 millions d'automobilistes" pour rester un automobiliste averti et mobilisé :