Du 11 au 16 novembre 2019, Atmosud, organisme surveillant la qualité de l’air dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, expérimente à Marseille un radar de pollution à but éducatif. L’association "40 millions d’automobilistes" craint que ce radar pédagogique ne se transforme en un nouvel outil de répression.
Durant toute la semaine, le radar de pollution passe au crible chaque voiture qui passe et indique par un panneau lumineux le résultat obtenu : acceptable, médiocre ou mauvais. On note que le mot "bon" n’existe pas.
Toutefois, pas d'amende à la clé : l’objectif de ce test est d’identifier les véhicules les plus polluants et d’avoir une meilleure connaissance du parc de véhicules à Marseille. Selon "40 millions d’automobilistes", un tel radar consiste à montrer du doigt, à désigner. Il n’y a rien de plus stigmatisant que ce genre d’outil.
Pour l'association, il ne faut pas oublier qu’à terme, toutes ces données vont servir à renforcer le système de la vignette Crit’Air et à agir sur les restrictions de circulation qui sévissent déjà dans les agglomérations. L’action dite de "sensibilisation" est une mascarade à l’encontre des automobilistes.